Gilles-Joseph de Boussu n'a pas écrit que des ouvrages historiques,
allons la découverte d'une de ses productions littéraires...
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Mons en livres et en images : http://monsenlivresetenimages.blogspot.com/
BOUSSU (Gilles-Joseph de) — Le retour des plaisirs, opera, dedié a son
Altesse Monseigneur le duc d'Aremberg, au jour de son entrée solennelle en son
gouvernement de Mons. De la victoire s'ensuivent les triomphes.
[Mons], [Varret et Preud'homme], [1719].
[A Mons. / De l'Imprimerie de J. N. Varret & la / Veuve Preud'homme, Imprimeur de / Messieurs les Magistrats. 1719.]
[A Mons. / De l'Imprimerie de J. N. Varret & la / Veuve Preud'homme, Imprimeur de / Messieurs les Magistrats. 1719.]
In-8° (100 x 157 mm.) broché, 14, [2 bl.]
p., ex-libris Dequesne-Masquillier au verso de la page de titre, le feuillet de
la page de titre est détaché ainsi que celui des dernières pages blanches,
manque et déchirure à la page de titre (sans dommage pour le
texte).
Le 13 novembre 1718, l'empereur Charles VI éleva le duc d'Arenberg à la fonction de grand bailli de Hainaut ; son entrée officielle dans la ville de Mons eut lieu le 11 avril 1719 et c'est pour cette occasion que Gilles-Joseph de Boussu écrivit son petit opéra dont la musique fut composée par André Vaillant, musicien à la chapelle Saint-Pierre du Magistrat de Valenciennes. Il n'est pas établi que la représentation a eu lieu.
Épître dédicatoire à Léopold-Philippe d'Arenberg :
Monseigneur,
La bonté avec laquelle Son Altesse a daigné agréer la
Tragédie d'Hedwige Reine de Pologne, que j'ai eu l'honneur de lui dédier il y a
quelques années, me fait naître la confiance de lui adresser encore de petit
ouvrage, qui n'a d'autre but que de la féliciter sur son heureux & glorieux
retour dans ces païs : Heureux, par rapport aux affreux perils que Son Altesse a
essuyez en Hongrie, & dont Elle s'est tirée avec avantage ; Glorieux, par
rapport aux marques éclatantes de sa valeur, que Sa Majesté Imperiale et
Catholique vient de reconnoître, en lui confiant le gouvernement de la Capitale
de Hainau, jadis le sejour de ses illustres Ayeux, qui y ont gouverné les
Peuples avec tant d'équité, de clemence & de douceur, qu'ils regreteroient
encore aujourd'hui ces tems heureux, si possedans Son Altesse, ils ne se
voyoient abondamment dédommagés de l'injuste cruauté d'une Parque inflexible.
C'est ce qui fait, Monseigneur, tout le bonheur des Habitans, qui depuis
long-tems aspirent aprés le moment fortuné de vivre sous vos loix ; & en
particulier toute la felicité de celui, qui parmi les acclamations de joïe, a
encore la gloire de donner des marques publiques de son entier dévouëment, &
de se dire avec un trés-profond respect, Monseigneur, de Vôtre Altesse le
trés-humble, trés-soumis & trés-obéïssant serviteur, G. De
Boussu.
Bibliographie :
- Rousselle (Hyppolite), Bibliographie montoise, n° 554.
- Dangreau (Sophie), Gilles-Joseph de Boussu, dramaturge (1681-1755), dans Annales du Cercle archéologique de Mons, t. 86, pp. 296-306.
Reproduction de l'ouvrage.
Pages 8-9. |
Pages 14-15. |
Page 16. |
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